Comment impressionner Air Canada (enfin, vite fait)
D'abord, l'aéroport. Genève, Air Canada.
Ma valise est bien au-delà de la limitie autorisée :D Ravioles, Petit marseillais (au pluriel), un petit Saint Félicien et 2-3 tablettes de choc. Ah et 4 nouvelles paires de chaussures.
26.5 kilos au lieu des 23. Si peu. En livres ça fait BEAUCOUP plus quand même...J'avais déjà enlevé les trucs trop lourds, renoncé aux perles de lait citron (ouiiiiiiin) et mis mes chaussures de sport coindées dans mon sac à dos entre mon Mac Book et mon séchoir. Bref,l'agente m'a dit, euuuhhh, c'est beaucoup quand même hein... Quand elle a vu ma tête déconfite, à savoir QUOI enlever?!!! Elle a renoncé et m'a demandé d'enlever un truc symbolique, genre 200 grammes, pour dire que.
C'était juste après que j'ai dit que ma valise était moins lourde quand je l'avais soulevée et que j'étais montée sur la balance le matin même. J'ai cru qu'elle allait me faire un malaise:
- Vous l'avez soulevée ?!!!
- Oui enfin pour la peser, je suis montée sur la balance avec quoi.
- Vous l'avez portée donc ?!!!!!
- Oui enfin pas longtemps hein.
- (On l'a perdue qqs centièmes de secondes).
L'avion, quelque part là:
Biiiiiien des heures plus tard, entrain de me cultiver en regardant des films intelligents (Warrior, un truc de MMA avec Tom Brady et Nick Nolte) et en lisant des articles intéressants (Libé et Elle, avec David Beckam donc), le plateau repas arrive et je ne peux m'empêcher d'être complétement pertubée par la beauté des 2 gars qui servent. Au moins trilingues (français, anglais, arabe), grands, beaux quoi. L'un bloque complet sur mon (nouveau) tatouage et fait des signes tellement discrets à son collègue que je le repère direct.
Une heure plus tard, je le croise au fond de l'avion (notons que l'avantage d'un avion, c'est qu'on peut se croiser régulièrement), et le revoilà qui tape sur son copain pour lui faire signe que la fille au tatouage est là. Ce n'est plus possible, j'engage la conversation. On la continue 10 minutes plus tard au milieu de l'avion (dingue, on s'est recroisés!), et le mec, tu vois q'il a la technique mais grave (bon en même temps, il bosse dans un avion), réussit à me demander en 2mn43 ou j'habite (Vancouver, mais c'est loiiiiiiin), si je viens souvent à Toronto (Faut voir....), si je suis mariée, qu'est-ce que je fais, est-ce que je peux avoir tes coordonées.
Ça s'est conclu à la fin du vol par la fameuse tactique du ''stewart'': Je te tends une carte pour les douanes mais en fait c'est pour que tu écrives ton numéro et ton email.
Par contre, en sortant de l'avion, il a fallu que je cours comme une hystérique pour passer l'immigration, récupérer ma valise, redéposer ma valise, repasser la sécurité (Les chaussures s'il vous plait, gmfgmmffff) et retrouver ma porte d'embarquement. Transpirante avec mon sac à dos de 17 kilos.
Beaucoup moins sexy donc.