Tant qu'on arrive a temps pour la finale...
Ah ah ha, enfin seule avec deux heures devant moi pour mettre a jour mon blog. Youhoo.
Punaise, c'est pas des vacances, serieux.
Faut quand meme que je vous raconte ma viree a Miribel, dans laquelle j'ai embarque Sandrine a l'insu de son plein gre, avec unique condition, je cite: "Tant qu'on est rentrees pour la finale de la Coupe du monde".
Dimanche dernier donc, 40 degres a l'ombre a Lyon, un ancien copain de fac finit par me convaincre d'aller ramer ensemble a Miribel... Miribel, mon premier club d'aviron, son nouveau club.
Je lui transmets la condition de Sandrine:
- "Tant qu'on est rentres pour la finale.
- La finale de quoi ?
- (punaise ca commence bien) La finale de la Coupe du Monde !!!! (WTH ?!)
- ... La coupe du Monde de quoi ?!
- (Ouiiiiinnnn) de fooooteuuuuuhhh".
Bouhoo c'est pas gagne. Bref, 18h, nous voila Sandrine et moi, debarquees par la navette a l'entree du parc, bonnes pour une petite marche de 15 minutes pour rejoindre la Planete Tonique. J'ai deja chaud.
18h45, nous voila sur l'eau en deux de couple. J'essaie de calculer, il me faut bien 15 minutes pour me rappeler la derniere fois que j'ai rame... Probablement les championnats de France en 4 de couple et cette foutue medaille d'argent, il y a 7 ans.
J'etais pas remontee dans un bateau depuis 7 ans ?! J'ai pas trop oublie (mise a part l'equilibre), youhoo c'etait le fun.
Bref, 19h55, le bateau est lave et range, meme pas mal aux jambes. Par contre, j'ai perdu la peau des mains, mmm les petites ampoules qui ont eu le temps d'eclater en bateau. Juste le temps de se ruer au Chalet Gourmand pour un petit beuvrage rafraichissant. Pendant ce temps, au micro, iz arretent pas de repeter que le centre ferme a 20h et qu'on est pries de partir. Mon pote, lui, il arrete pas de repeter que le club d'aviron a la permission de 21h.
Je vous passe comment on a failli en venir aux mains avec le mec de la secu qui en avait rien a cirer des 21h et qui avait surtout envie d'etre un gros con. Apres une enguelade de 15 bonnes minutes, on finit par partir, un chouille enerves, mais l'autre chouille qui se marre tellement ca ressemblait a une camera cachee (on peut pas etre con comme ca, de facon naturelle, c'est pas possible).
On arrive donc a l'arret de bus, et la, horreur malheur, le dernier bus etait a 20h04.
Apres une tentative infructueuse de velo a 3, une sur le porte bagage, l'autre sur la selle, et le copain debout sur les pedales ("Attention les filles, vous etes pretes ???" "Ahhhhhhh" "1, 2, 3 !" "Ahhhhhhhhhh"), on s'est donc fait une raison, c'etait pas gagne.
Sur le chemin du retour, on a tout essaye : Auto stop, velo stop (il semblerait que le porte bagage soit passe de mode), re velo a 3, mais rien n'y a fait. Il a fallu rentrer a pied.
Pour ceux qui connaissent, c'est sympa Miribel et sa piste cyclable... le long du periph... passant vers vaux en Velin, Les Puces, tout ca... A 21h...
- (moi) Non mais y a rien a faire, a 3 on n'y arrivera pas. Y a plus qu'a sacrifier qqn.
- (Sand) C'est normal qui a pas de frein sur ce velo ?
Ce qui est sympa surtout, c'est qu'on etait vachement equipes pour ca : Jupette, tongs, rien a manger. Heureusement PY mon copain avait un sac avec plein de trucs utiles dedans, qu'il a eu le plaisir de nous faire decouvrir au fil de cette charmante promenade bucolique :
- Tiens, me reste deux petits pains. Vous en voulez ?
- Fais passer.
- Tiens j'ai aussi des capotes dans un petit sachet "Plaisir d'offrir". Y a meme du lubrifiant.
- Sandrine, a 3, on court.
Bref, nous avons quand meme pu faire de jolies photos de coucher de soleil sur Vaux en Velin. Nous avons rejoint la Doua a 22h30, saute dans le tram, puis la douche, juste a temps pour ... la fin des prolongations et le but gagnant des Espagnols.
Que demander de plus ??