Les Temps Modernes
La (du moins une des) Bridget Jones des Temps Modernes, c'est bien moi, y a pas plus de doutes. Dans le genre cruche-paschanceuse-poisseuse-sympa mais conne-cassec**, je suis pas mal là.
Petit (je dis bien petit) compte-rendu de ma soirée dont le thème était "N'importe quoi".
Première partie de soirée avec 3 ami-e-s, soirée qui est prévue, au départ, comme une soirée "Craquage alimentaire de la semaine". Au menu, Pizzas et fondant au chocolat (et merde, du coup j'ai même pas eu ce dessert). Au bout de deux verres de vin, plus personne ne sait où il habite. La salade de midi est loin, très loin. Tiens, j'ai mal aux jambes, en fait, du sport du matin.
1ère étape : Commander des pizzas au téléphone. Ca n'a l'air de rien comme ça, mais je peux vous le dire, c'est vachement dur en fait. Faut choisir la taille, la pâte, la garniture, noter l'heure, le prix. Pfiou. Le monsieur au téléphone me déteste. Quand je dis "Tais toi" à Mat qui me crie une connerie à côté, le monsieur, il croit que c'est pour lui.
2ème étape : Aller chercher les pizzas. Mat nous fait faire le tour du quartier en voiture, avant de trouver le bon chemin. Mais on y arrive. Je sais c'est pas bien, on recommencera plus promis-pas-juré.
3ème étape : Payer les pizzas et ne pas dire trop de conneries. On est surs qu'ils ont craché dans nos pizzas pour se venger, mais on n'ose pas demander. Moi, je m'en fous, j'ai voté. J'ai mis tous les sachets de sauce piquante dans la petite fente des cartons de pizza, et Ingrid confirme bien : "A voté".
4ème étape : 2 bouteilles de rosé et quelques pizzas plus tard, on va bien tout va bien. Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas marrer comme ça. Ca fait du bien, après avoir passé une après-m' à insulter (virtuellement, faut être honnête) Celui-dont-on-doit-taire-le-nom.
23h30 - Deuxième partie de la soirée.
1ère étape :Tiens un texto. Argh le con.Quelques textos plus tard, appel. Bon, alors, je vais essayer d'avoir l'air complètement normale. Déjà que ce n'est pas facile en temps normal, mais là.
Vous y croyez vous ? Ca fait des semaines que j'attend CE coup de fil et il appelle le jour où j'ai beaucoup mangé (faudra repasser pour voir les abdos), et où je suis cuite. Ouiiinnnnn. Si c'est pas triste. Si j'ai pas la poisse ?! Bon, l'avantage, c'est que je ne me rappelle pas ce que je lui ai raconté. Si c'était des conneries, au moins, je ne m'en souviens pas, c'est plutôt bien. Nan ?
Manque de bol, je note immédiatement la petite phrase qui tue : "Passe. C'est maintenant ou jamais". Euuuuh, tu peux me la refaire là ? J'ai bien entendu ? Bin oui, je pose des questions, normal quand j'entends un truc pareil. "Passe, je t'expliquerais".Youhoo ! Pask en plus d'avoir une vie overbookée, il a une vie compliquée. J'ai droit de faire mon Caliméro ou pas là ?
2ème étape : Au revoir les amis. Je vais me prendre une claque dans la gueule.
3ème étape : Je repasse chez moi écouter de la musique sympa déssouler et boire deux aspirines cul sec (au point où j'en suis). C'est là aussi que j'écris ce post ridicule, je suis désolée. Non mais j'avais décidé de faire ma Bridget, alors n'ayons pas peur du ridicule (ça ne tue pas, même si, des fois, il devrait).
4ème étape : Ding Dong (le bruit de la sonnette :-) ). Livraison à domicile de massages (non ça je l'ai pas dit. Je vous ai dit que j'avais déssoulé !).
Blablabla.
5ème étape : Alors, bon, le pot de nivéa dans la main, je repose ma question : Qui est caché dans le placard ? Des enfants ? Une copine ? Bingo ! (ouiiiiinnnnn). Bon, je vous passe les détails. Il semble que ce soit une fin d'histoire qu'il ne sait pas comment finir pour plusieurs raisons (notamment, une bien bonne -ah ah vous aussi, vous allez rire- elle squatte chez lui -je vous avais dit que vous aussi, vous alliez rire). "Blablabla. La situation est toujours réversible". Mouais. "Si t'es là justement, c'est pas un hasard". Ah non, je confirme, je ne suis pas là par hasard. Je ne passais pas par hasard devant chez toi à 3h du mat, je n'ai pas vu de la lumière par hasard, et je ne me suis pas dit "Tiens si je passais te dire bonjour". Non non, si je suis là, c'est bien pasque que tu m'as dit de passer.
Donc voilà. On discute de tout ça, enfin surtout lui. Moi, je me dis que c'est pas gagné. Que si, comme il le dit, il attendait depuis quelques temps le moment propice pour arrêter, bin Youhooo, je suis là !!! Allô ?? Tu dors ? Mwfffmmzzzz non. Je peux abuser de toi si tu t'endors ? (eh eh). Mzzzzfffmmmm Oui. Cool.
6ème étape : Je rentre chez moi, en me demandant si je dois rire ou pleurer, ou un peu des deux, ça peut être pas mal. Pour être honnête, j'ai un peu peur du cours de demain, et surtout de la plate et fade bise que nous (enfin moi, ça sera à contre coeur) risquons d'échanger. Trop injuste. Et j'ai bien fait comprendre que ... Merde Quoi !
Je vous l'avais dit. Une Bridget Jones des Temps Modernes. Par contre, une Bridget douée en boxe (c'est déjà ça, et c'est lui qui l'a dit).
Petit résumé pour ceux qui ont la flemme de tout lire ou qui ne comprennent rien :-) (je vous rassure, moi non plus je comprends rien) : On n'est pas vraiment ensemble, enfin si, mais pfff, ce (charmant) jeune homme a une décision à prendre (qu'il a du mal à prendre : comment larguer ma copine sans dégats). Sinon, je ne vois pas trop où serait ma place (j'en prends pas beaucoup, mais quand même).