C'est du beton !
Dimanche, entrain d'essayer de recuperer de mon abus de vin rouge, je pensais a un truc. Aux lecons de morale que j'ai pu entendre, aux remarques sur le fait que "t'es pas venu-e au Canada pour rester qu'avec des Francais" et ce genre de connerie.
Bin nan, effectivement. Mais e qu'on oublie de preciser, c'est que les Vancouverois ont deja des amis (et 3 travails, 3 activites sportives et 12 pour chaque enfant), et en fait, ca les interesse pas les nouvelles personnes. En plus, ce sont les memes qui quittent une soiree a 22h, pile quand ca devient interessant, donc ca aide pas, forcement.
Ainsi, quand je racontais, samedi, autour d'un Latte, a mon pote Torontonais (??) Adam, que j'etais rentree la veille a 3h du mat d'une House warming Party, alors que lui etait a une fete d'anniv, downtown (probablement finie a 23h) : "Maybe i should come to your parties ?!".
Ah bin ui, si tu te sens pas de te coucher a 22h30 apres 2 bieres...
Donc je me disais qu'en fait, c'etait necessaire de se retrouver avec des gens de son pays, a un moment ou a un autre, et que finalement, c'etait pas si mal. Quand tu es a 10.000 kms de chez toi, en milieu hostile nord-americain, que tu connais pas leurs references culturels de quand ils avaient 10 ans, et que eux non plus, ils comprennent pas la drolitude de "Mais bien sur...", ou "Et la marmote..", ou encore la joie procuree par un bon La Compagnie Creole, ca coince (je dirais meme, ca depend ca depasse).
Je me suis donc rassuree en me disant que ca avait du bon de revenir aux sources pour se ressourcer justement, se retrouver, resentir comme on etait avant d'immigrer. Dans la simplicite de relations sociales qu'on comprend, le meme sens de l'humour.
Voila pourquoi comment j'ai passe une soiree extraordinairement regenerante vendredi soir. Un couple (dont Elo) fetait leur emmenagement dans leur nouvel appart. Apres que les canadiens sont partis a 22h30, les francais ont repris de la quiche au roquefort, ouvert une 4ieme bouteille de rouge, fume des clopes, parle de Tony Glandil-c'est du beton- et joue au Uno, version Franchouille, cad insultes (bon enfant cela va sans dire)-blagues vaseuses-insultes comprises-discussion sur la bouffe.
Un grand moment, qui nous a laisse, well, imbibes de rouge mais heureux.
Je laisserais le mot de la fin a un Grand Homme, Mimi, lyonnais, fin patissier (tres ultile de l'inviter, il a aisni fait une tarte a la praline pour mon anniv !), que j'ai battu au Uno, qui parlait donc cuisine :
"Moi, j'aime trop les chats pour en faire des cochons".
A bon entendeur...
Bin nan, effectivement. Mais e qu'on oublie de preciser, c'est que les Vancouverois ont deja des amis (et 3 travails, 3 activites sportives et 12 pour chaque enfant), et en fait, ca les interesse pas les nouvelles personnes. En plus, ce sont les memes qui quittent une soiree a 22h, pile quand ca devient interessant, donc ca aide pas, forcement.
Ainsi, quand je racontais, samedi, autour d'un Latte, a mon pote Torontonais (??) Adam, que j'etais rentree la veille a 3h du mat d'une House warming Party, alors que lui etait a une fete d'anniv, downtown (probablement finie a 23h) : "Maybe i should come to your parties ?!".
Ah bin ui, si tu te sens pas de te coucher a 22h30 apres 2 bieres...
Donc je me disais qu'en fait, c'etait necessaire de se retrouver avec des gens de son pays, a un moment ou a un autre, et que finalement, c'etait pas si mal. Quand tu es a 10.000 kms de chez toi, en milieu hostile nord-americain, que tu connais pas leurs references culturels de quand ils avaient 10 ans, et que eux non plus, ils comprennent pas la drolitude de "Mais bien sur...", ou "Et la marmote..", ou encore la joie procuree par un bon La Compagnie Creole, ca coince (je dirais meme, ca depend ca depasse).
Je me suis donc rassuree en me disant que ca avait du bon de revenir aux sources pour se ressourcer justement, se retrouver, resentir comme on etait avant d'immigrer. Dans la simplicite de relations sociales qu'on comprend, le meme sens de l'humour.
Voila pourquoi comment j'ai passe une soiree extraordinairement regenerante vendredi soir. Un couple (dont Elo) fetait leur emmenagement dans leur nouvel appart. Apres que les canadiens sont partis a 22h30, les francais ont repris de la quiche au roquefort, ouvert une 4ieme bouteille de rouge, fume des clopes, parle de Tony Glandil-c'est du beton- et joue au Uno, version Franchouille, cad insultes (bon enfant cela va sans dire)-blagues vaseuses-insultes comprises-discussion sur la bouffe.
Un grand moment, qui nous a laisse, well, imbibes de rouge mais heureux.
Je laisserais le mot de la fin a un Grand Homme, Mimi, lyonnais, fin patissier (tres ultile de l'inviter, il a aisni fait une tarte a la praline pour mon anniv !), que j'ai battu au Uno, qui parlait donc cuisine :
"Moi, j'aime trop les chats pour en faire des cochons".
A bon entendeur...