De mieux en mieux Raymond
Franchement, ils me surprendront jusqu'au bout, jusqu'a la derniere goutte de Chantilly sur la gateau, ces vancouverois Males.
J'ai deja parle de la drague a la vancouveroise, j'en ai meme fait un article suite a une recherche anthropologique rigoureuse. Mais la, franchement, ca depasse toutes mes esperances.
Il parait qu'ici, ils sont longs. Leeents, mais leeeents. Comme pour tout en fait. Un peu a la West Coast en fait. Tranquille, decontractes comme disait Depardieu dans Les valseuses.
Mais entre lents-tres-lents et Lents-trop-lents, y a que 2 lettres...
En l'espace de qqs semaines, j'ai eu le temps de revisiter la drague facon vancouveroise, et franchement, ca a depasse tout ce que je pouvais imaginer..
Y a eu le poete qui a seduit comme un fou, comme un fou comme un soldat comme une star de cinema (mouais) mais au ralenti. genre entre 2 rdv, il se passe 1 mois. J'exagere a peine. Apres ca, il s'est repasse 15 jours avant de decreter que, en fait, bin nan.
Ensuite, y a eu le Petits pois-carottes qui a super grave envie de me revoir qu'il essayrait de me sauter dessus dans une ruelle, ca m'aurait meme pas etonnee... si on n'avait pas ete a Vancouver. A la place, au lieu de m'inviter, il me dit dans des emails espaces de 2 semaines "IL FAUT absolument qu'on aille boire un verre tout ca". Bin ui, mais QUAND ?!
Anyway, je ne suis pas vraiment dans le mood de faire quelqu'effort que ce soit, je serais plutot dans le mood a essayer de ne pas trop penser a Coloc.
Enfin, et la c'est la cerise sur le gateau. Mon imprimeur italien m'invite expressement a le rejoindre dans une "Boite" pour feter son anniversaire. J'y debauche Vero, et on se retrouve les 2 seules nanas en jean et chaussures a moins de 15 cm de talons. Mauvais mauvais deja, le rencard dans une boite de Granville street. On passe notre temps a ricaner en attendant la bete l'Homme, paske Granville Street c'est la cour des miracles niveau poufs et super-wonder-push up (genre j'ai la poitrine dans le menton). Bref, on pourrit aussi au passage, y a pas de mal, les mecs qui nous la jouent "je remonte le col de mon tee-shirt", et tous ceux qui essaient de remettre le blanc a la mode. Hum hum. Franchement, j'ai comme un doute au sujet du blanc. Surtout quand c'est de la tete au pied (Et l'oscar du mauvais gout revient ce soir, a l'unanimite, a .. non je peux pas le dire, zai honte).
 Le costume blanc, ca peut aussi sympa que ca.... |  Ou beaucoup plus proche de la realite (bon j'exagere, c'etait sans la veste). |
Bref. Apres une approche plus que prometteuse, genre "I'm sooo glad you came, you look beautiful blablabla", nous nous separons et quand j'essaie de remettre la main dessus (au sens figure), plus personne. Un coup de fil plus tard, au bord du vomissement du a la populasse ambiante (c'est quoi ces gonzesses en shorty sur les tables ?? Il est temps qu'on parte, au secouuuurs), je decouvre que monsieur s'est barre. Mais doit revenir. Soon.
On en revenait pas. Le mec m'invite, on y va, me branche a fond. Et se barre pour aller je sais pas quoi faire-j'ai rien compris au telephone.
La grande classe quand meme.
Rien a voir avec la facon dont il etait habille. Mais quand meme, juste ca, ca valait les $12 de cover charge. Hin hin.